A l’occasion des Journées européennes du patrimoine qui ont eu lieu les 20 et 21 septembre, le CNRS consacre un article sur l’infrastructure de recherche européenne European Research Infrastructure for Heritage Science (E-RIHS) et le rôle joué par les scientifiques pour la conservation des objets patrimoniaux, sur son site CNRS.fr et dans la Lettre du CNRS (numéro du 30 septembre 2025).
Née en 2004 d’une dynamique portée notamment par la France et l’Italie puis inscrite sur les feuilles de route des infrastructures françaises et européennes en 2016, E-RIHS vise à offrir un accès transnational aux équipements et compétences dans le domaine des sciences du patrimoine et à initier des projets de recherche communs. Aujourd’hui, l’infrastructure peut se targuer de compter 13 pays membres et 4 autres candidats.Avec sa voisine transalpine, la France constitue l’un des moteurs d’E-RIHS. Son nœud national, lancé en 2018 et porté par la Fondation des sciences du patrimoine (FSP), implique plusieurs institutions, aussi bien scientifiques que patrimoniales. Représenté par quatre de ses instituts , le CNRS y figure parmi les partenaires historiques et les premiers contributeurs financiers, aux côtés du ministère de la Culture, de la FSP, de Cergy Paris Université et du Muséum national d’histoire naturelle, avec le soutien du ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche. Au total, une quinzaine de plateformes et laboratoires français mettent outils de pointe et personnels experts à disposition des scientifiques européens.
Et n’oubliez pas l’appel à accès aux services d’E-RIHS ERIC (expertise scientifique, technologies de pointe et collections uniques offertes par les plateformes d’E-RIHS) est ouvert depuis le 1er juillet !