Longtemps pensé comme un « péché impardonnable » des sciences historiques, l’anachronisme fait pourtant partie – souvent de manière inconsciente – des pratiques courantes en histoire de l’art, à travers l’usage de catégories et de notions forgées au XIXe siècle en Europe et dont l’usage perdure aujourd’hui. Cependant, d’autres formes de l’anachronisme ont émergé depuis une trentaine d’années, permettant de faire naître de nouvelles questions, de nouveaux objets, de nouveaux récits.
Ce numéro de la revue Perspective fait le point sur ces différentes pratiques de l’anachronisme en histoire de l’art, qu’elles soient involontaires ou revendiquées.
À propos de la revue
Revue de référence publiée par l’Institut national d’histoire de l’art depuis 2006, Perspective. Actualités en histoire de l’art se consacre tous les six mois à une thématique transversale. Elle publie des textes historiographiques et critiques sur les approches, les orientations et les enjeux qui font l’actualité et la vitalité de la recherche internationale en histoire de l’art.
