Journal des arts - 1er avril 2016 - Le ras-le-bol des conservateurs-restaurateurs

C'est la goutte d'eau qui fait déborder le vase. Les 1 500 conservateurs-restaurateurs, dont le titre n'est pas protégé, ne veulent pas figurer sur la liste des métiers d'art publiée récemment par l'État. Et alors que la technicité de leur travail ne cesse d'augmenter, leurs revenus ont fortement baissé en raison d'une mise en concurrence accrue qui favorise les moins-disants.
Par Francine Guillou

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Site AJP - 19 mars 2016 - Etre conservateur-restaurateur : un diplôme, une compétence, une ethique

En France, la profession de restaurateur du patrimoine est en grande souffrance. Au bord du gouffre. De plus en plus nombreux sont ceux qui abandonnent le métier, les commandes publiques se raréfient, les revenus sont en chute libre. 40 ans après la création des formations supérieures, très exigeantes, voulues par l'Etat, les professionnels de la conservation-restauration n'ont toujours pas de titre protégé, ni de fonctions permanentes dans les institutions publiques sauf de rares exceptions, les marchés publics ignorent la spécificité de leurs prestations, les dimensions scientifique et intellectuelle du métier continuent à être méconnues.

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